• Ca fait bientôt un mois que je me promène dans les montagnes à observer le paysage et à chercher des personnes agées. En effet, le début de mon travail est fait de l'étude de la géographie-géologie-hydrographie de la région, puis de l'histoire de l'agriculture (en remontant le plus loin possible dans le temps). Au passage, ce n'est pas difficile de trouver des gens agés car dans ce village assez pauvre et isolé (surtout depuis quelques années que les cours d'eau sont asséchés), tous les jeunes et adultes étudient ou travaillent en ville : soit dans les petites villes alentour, soit carrément à Pékin, Shanghai ou dans le sud. Durant la semaine, on ne voit donc que les retraités (qui travaillent dans les champs) et les élèves de l'école primaire (car l'école est beaucoup plus chère en ville). C'est assez étonnant de voir ce creux dans la pyramide des âges (pas de 14-50 ans, ou presque).

    Depuis le début de la semaine (et surtout après la pluie de ce week-end), le paysage de la montagne a commencé à changer : les feuilles vertes des peupliers et les fleurs blanches des amandiers commencent à pointer leurs nez... Dans quelques jours, je vais pouvoir vraiment savoir où on été plantés les amandiers !

    Les choses sérieuses commencent                         Les choses sérieuses commencent

    Mais tout n'est pas si calme et paisible. Plus possible de récolter tranquilement des informations et se familiariser avec la région. Il va maintenant falloir essayer de tout mettre en relation et d'avancer dans l'analyse de l'agriculture.

    De plus, mardi prochain, j'ai rendez-vous à l'université d'agriculture de Pékin (中国农业大学) pour leur présenter mon travail et mes premiers résultats. C'est quand même eux qui m'ont permis d'avoir un visa pour la Chine, il faut que je leur rende la pareille...


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  • Samedi 4 avril est la fête Qingming Jie (清明节) en Chine, soit l'équivalent de notre Toussaint. Tous les gens rentrent chez eux (ceux qui ne travaillent pas trop loin) pour allumer un petit feu en mémoire des morts de la famille. J'ai pu voir les gens du gouvernement préparer des "souffleurs" utilisés pour contrôler les feux en cas de vent fort. Apparemment il n'y a pas eu de problème puisque je n'ai pas entendu les pompiers cette fois.

    Vérification des souffleurs la veille de la fêteWeek-end détente

    A l'occasion de cette fête, les gens de l'administration ont 4 jours de vacances, de samedi à mardi. Le secrétaire du parti en a profité pour m'inviter à voir sa famille à Jinshan. J'avais déjà eu un aperçu de cette petite ville le premier jour de mon arrivée lorsque je suis allée m'enregistrer au bureau de la sécurité, mais je n'avais pas eu le temps de visiter. Cette fois, j'ai pris plus de temps.


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  • Je commence peu à peu à comprendre le contexte qui m'a fait atterrir dans le village où je suis maintenant. J'ai été envoyée par le groupe gouvernemental d'aide à la pauvreté (扶贫开发领导小组), ça je savais. Mais je ne travaille pas avec eux, ils m'ont simplement envoyée dans un village pour que je fasse mon travail de terrain là-bas (ce qui explique que personne ne m'encadre, mais c'est mieux pour mon travail).

    Comme je suis étrangère (= VIP), ils m'ont donc envoyée dans une zone où l'agriculture est bien développée : une zone de plaine assez large, avec de nombreux puits d'irrigation construits par le gouvernement. Manque de chance, je suis payée par l'INRA et le CIRAD pour étudier... l'élevage pastoral ! J'avais pourtant observé la région avant d'arriver sur le terrain, c'était une zone de moyenne montagne avec beaucoup d'anciens pâturages en altitude. Ils ont réussi à m'envoyer dans la seule micro-région de plaine du district !

    Après l'étude de la géorgaphie de la région, j'ai quand même pu voir qu'un tiers de la surface du village se trouve en zone montagneuse. C'était en fait un autre village jusqu'à 2005, mais ils ont fusionnés (sûrement face à la faible population et la pauvreté des gens vivant dans les montagnes). J'ai donc réussi à négocier d'aller faire mon étude dans une de ces zones, mais située à 20 km du centre du gouvernement où j'habite ! Il est donc pas question de me balader en vélo pour enquêter les paysans... J'ai aussi pas trop le choix des horaires de travail, il n'y a qu'un bus le matin pour y aller (7h30) et un bus le soir pour revenir (16h). Comme il n'y a pas de restaurant là-bas, je mange à l'école primaire, avec les instituteurs. J'ai réussi à négocier cet accueil en échange d'une heure de cours par semaine aux élèves de l'école (anglais, français, culture française, je peux leur apprendre ce que je veux, on verra finalement ce qui les intéresse).

    Pendant mes déplacements, je suis accompagnée d'une étudiante qui travaille au bureau de l'administration du gouvernement local en même temps qu'elle fait sa thèse. C'est beaucoup mieux qu'au départ où j'avais des personnes différentes tous les jours, et qui ne comprenaient pas vraiment pourquoi je posais tant de questions... Apparemment, elle préfère aussi largement m'accompagner plutôt que travailler dans son bureau !

    Voilà mon accompagnatrice attitréeJusqu'où peut mener le manque de communication

    Bref, pour l'instant tout se passe bien, même si j'ai pris du retard dans mon travail du fait :
    - de la non disponibilité des gens (une semaine de conférences et réunions où tout le monde devait assister, donc personne pour m'accompagner),
    - de la neige (deux jours sans bus partant pour le village car le col était bloqué par la neige),
    - de l'incompréhension du but de mon travail (deux jours par semaine sur le terrain, ça suffit, non ?).

    Mais j'ai enfin trouvé à qui m'adresser en cas de problème : tout simplement le secrétaire du parti (n°1) du village. Il peut tout faire, et a même envoyé son propre chauffeur pour me chercher un jour où le bus est passé 1/2h plus tôt que la normale... En échange de cet accueil ? Le devoir de participer aux grands dîners quand il y a des gens importants (ou pas) qui viennent visiter le village. Y'a quand même pas souvent d'étrangers qui viennent dans la région, alors faut me montrer à tout le monde !

     


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  • Toute la semaine, les gens du centre d'agriculture du village sont en conférence. Personne ne peut apparemment m'accompagner pour aller enquêter les paysans... J'ai essayé de protester mais en vain. Finalement, on m'a orienté vers le secrétaire du parti, la personne le plus importante du village. Il m'a dit que si je lui donne un document détaillent exactement ce que je vais faire, il va chercher quelqu'un qui pourra m'accompagner tous les jours. Ca serait parfait ! Mais je ne me réjouis pas trop vite... Apparemment ça sera pas avant la semaine prochaine.

    Du coup, je continue la biblio et j'étudie la géographie à partir des cartes de Google Earth (qui sont très bien faites, et on peut même avoir l'altitude !). J'ai fait des cartes, coupes et schémas de la zone pour faciliter mon travail sur le terrain. Ca me donne un peu la nostalgie de ces temps où les chercheurs, n'ayant pas les technologies modernes, passaient beaucoup de temps et de soin à dessiner ce qu'ils voyaient, afin de décrire précisément pour ceux qui ne l'ont jamais vu...


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  • Ici, il n'y a pas l'eau chaude au robinet. Vous direz : "Mais c'est horrible, comment font-ils ?" Facile, quand tout ne nous est pas donné sur un plateau, on s'adapte.

    Pour le chauffage ? Il y a une chaudière à charbon (photo) à l'extérieur du bâtiment. Le chauffage n'est allumé qu'aux heures où c'est nécessaire : le soir quand il commence à faire nuit, et le matin quand les gens se lèvent. Ca évite le gaspillage que j'ai pu voir à Pékin l'an dernier où le chauffage était à fond 24h/24.

     

    La Chine à Paris


    Pour la douche ? L'eau vient aussi d'une chaudière (la même ?) et alimente les douches collectives. Comme il n'y a que 2 douches et qu'il faut optimiser, l'eau chaude n'est disponible que le soir après 6 heures. Il y a aussi des tours parce que les hommes et les femmes utilisent les mêmes douches. Un jour les uns, le lendemain les autres. Manque de chance, la permière fois j'y suis allée le matin et pas le bon jour... C'est là que c'est utile de savoir lire les caractères chinois !

    Pour le thé ou l'eau de boisson (car les chinois ne boivent pas l'eau du robinet et on les comprend), chaque personne a son propre thermos qu'on peut aller remplir à une autre chaudière, plus petite. Là aussi il y a des horaires. L'eau n'est chauffée qu'une fois par jour, aux alentours de 7h du matin... Il ne s'agit pas de se lever tard (de toutes façons le petit-déjeuner est à 7h40).

     

    La Chine à Paris

     


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  • Sarkozy a réussi à être connu jusqu'au fin fond de la Chine, belle performance ! Bon d'accord, il a été très aidé par le gouvernement, mais quand même...
    J'aimerais bien pouvoir passer un dîner "d'affaires" sans qu'on me rappelle qui est mon président et ce qu'il a fait ou dit l'an dernier. Où peut-être est-ce parce qu'ils n'ont rien d'autre à me dire... Qui sait ? En tout cas, j'ai bien compris mon rôle : ne rien dire.

    Aujourd'hui, on a ouvert une bouteille de vin rouge local rien que pour moi. Quand auront-ils compris que ça ne sert à rien, jamais je ne participerai à leur "culture chinoise de l'alcool" (dont ils sont si fiers d'ailleurs). J'aime pas passer pour une impolie, mais c'est un peu leur faute de persister...

    Apparemment, c'est un vin très fruité (à l'odeur, et à la lecture de l'étiquette). J'aimerais bien qu'un "vrai" Français vienne me dire de ce qu'il pense de ce vin. Que je sache si je dois leur dire de continuer à cultiver la vigne où s'ils peuvent arrêter là...

     


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  • Ca y est, les choses sérieuses commencent.

    Depuis ce week-end, je passe mon temps entre les visites (ballades) sur le terrain et la lecture de biblio pour mieux comprendre. Tong est reparti ce matin pour Pékin, il va maintenant falloir que je me mette sérieusement à comprendre quand les gens parlent vite et sans articuler. Avant, j'avais un traducteur chinois incompréhensible - chinois compréhensible. Mais, un traducteur trop bavard n'est pas un atout quand on travaille sur le terrain. C'est quand même à moi de poser les questions !

    Bon, pour vous donner un aperçu,
    voici quelques photos de la région que j'étudie :

    Dans le vif du sujet
    Et oui, il n'y a pas que dans le sud des rizières
    qu'on peut voir des cultures en terrasses

    Dans le vif du sujet

    De la vigne ? En Chine ? Il va falloir élucider ça !

    Dans le vif du sujet

    Voici une porte sur laquelle sont toujours accrochés
    les porte-bonheurs du nouvel an chinois


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  • Avez-vous déjà vu de la glace sur vos fenêtres au réveil ?

    Je connaissais la buée mais là il y a une bonne épaisseur de glace qui empêche de voir à l'extérieur. Je n'ose pas imaginer la température... A l'intérieur, il fait bon, mais je vais partir faire de la lecture de paysage ce matin, j'espère qu'il n'y aura pas autant de vent qu'hier.

    J'avais oublié de préciser, les toilettes et douches sont collectives. On m'a aussi annoncé que pour causes de réparations, les douches ne seront utilisables que dans 3-4 jours ! Heureusement, c'est pas avec cette température que je vais transpirer...

    Matin, midi et soir, tous les employés mangent à la "cantine" collective, qui ressemble pour moi plus à un restaurant. Hier soir, nous étions 5, pour 3 plats (et toujours le bol de millet, plus la soupe de cuisson du millet), c'était beaucoup plus agréable que le banquet : calme dans la salle et discussions intéressantes.

    Comme ils ont peur que je ne supporte pas la nourriture, ils m'ont dit que si je veux, je peux aller en cuisine et faire moi-même ce que je veux manger. On verra si j'ose...


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  • Ce matin, nous étions toujours à Jinshan. En sortant de l'hôtel, je vois qu'il fait -11°C ! Heureusement, il y a du chauffage, on ne s'en rend pas compte si l'on ne reste pas dehors plus de 20 secondes.

    Puis direction un restaurant apparemment connu dans la région. On nous commande un petit-déjeuner typiquement mongol :
    - un grand bol de thé au lait (avec épices et viande, à la fois sucré et salé) au milieu de la table (tournante)
    - des beignets frits (qui me rappelle nos croissants... étonnant)
    - du millet grillé mélangé à de la crême et du sucre
    - des légumes salés et pains vapeur (mais ça, c'est chinois)
    Pas mauvais du tout, ça fait du bien de manger sucré le matin (contrairement au petit-déjeuner chinois cf.).

     

    La Chine à Paris

    On reconnait bien une alimentation basée sur des produits animaux, ce qui est logique pour des éleveurs nomades. Le millet semble aussi être la céréale locale, puisque le midi et le soir, on nous a servi un bol de millet au lieu du traditionnel bol de riz. Ce millet cuit dans l'eau me donne vraiment l'impression de manger du couscous (même taille, même couleur).

    Autre spécialité de la région : fondue mongole au canard.
    Pour les non initiés, la fondue mongole est un grand récipient d'eau bouillante épicée, à laquelle on ajoute de la viande (mouton, boeuf, etc.) et des légumes (choux chinois, champignons, feuilles d'épinard, etc.) au fur et à mesure que l'on mange.

     


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  • Après le petit déjeuner, me voilà donc partie vers mon lieu de stage. On traverse des montagnes et vallées, le paysage est très beau et me rappelle le Maroc, avec les reboisements et les cultures en terrasse. Je suis contente d'être de retour en montagne, mais on redescent pour arriver au village, dans une large vallée. Je suis un peu déçue...

    Toujours conduits par le "maire" du village, on arrive dans les locaux du gouvernement (communiste) local. C'est là que je vais habiter, à deux portes de bureau du maire. Apparemment, j'y serai en sécurité. La chambre fait environ 15m², avec un lit, un bureau, deux chaises et une télé. Ces chambres sont en fait des bureaux-chambres pour les employés. Ca me va très bien : il y a Internet (je n'y croiyais pas en allant dans un coin si reculé de la Chine)...

    Je suis rassurée car je vais bien pouvoir aller où je veux, poser les questions que je veux (en rapport avec mon stage), mais toujours accompagnée, pour m'aider à comprendre ce que les paysans diront, et pour ma sécurité. Le problème, c'est que je ne peux même pas sortir seule dans la rue principale pour acheter quelque chose... C'est un peu exagéré ! C'est pas si dangereux que ça. Enfin, je vais pas être contrariante dès le premier jour, j'espère que ça s'adouciera un peu avec le temps...

    Je pars demain pour un premier aperçu de la zone. Ca risque d'être intéressant...

     


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  • Arrivée à Chifeng à 6:38 du matin, après 10h de voyage à travers les montagnes du Nord de Pékin. Je suis accueillie à la gare par le chef du village où je vais travailler, quel honneur !

    On fait un petit tour dans cette ville de 1,46 millions d'habitants, en passant par le centre ville, puis la ville nouvelle, en banlieue, magnifique, avec de nouveaux immeubles, des jardins et des antennes ayant la forme de monuments connus (ça fait un drôle d'effet de voir une mini Tour Eiffel à cet endroit !).

    Puis, en route vers Jinshan, la grande ville la plus proche de mon lieu de stage, pour s'enregistrer au poste de police. Tout se passe bien, on dormira à l'hotel cette nuit-là, pour partir à la campagne le lendemain.

    Journée fatigante à suivre les gens sans trop savoir ce qu'on va faire, et à manger le petit-déjeuner, déjeuner et dîner au restaurant avec les gens du village, tous très heureux de m'acceuillir. J'ai même eu droit à une chanteuse locale venue chanter des chansons sur les grandes prairies mongoles. Ici, ce sont plutôt des collines et montagnes, et les gens ne parlent pas mongols, mais ils semblent très attachés à leur culture. On est quand même en Mongolie Intérieure, et le plateau mongol n'est qu'à quelques centaines de km.


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  • Dimanche, je suis arrivée à Pékin sans encombres, dans le nouvel aéroport fait spécialement pour les jeux olympiques. Il est plus moderne et plus facile de s'y retrouver. J'ai aussi très peu attendu pour la vérification des passeports.

    Pendant 4 jours, j'ai passé mon temps à Pékin entre les papiers à régler, les gens à voir et les dîners d'"affaire" (politesse pour fêter mon retour en Chine). Le temps est donc passé très vite, mais le principal est fait : j'ai la lettre de recommandation qui me permet d'aller travailler dans la campagne.

    Qu'est-ce qui a changé à Pékin depuis 2007 ? La première chose qui m'a frappé est que tout ce que j'avais vu en construction est fini (Jeux Olympiques passés oblige). La seconde est qu'il faut maintenant que je m'enregistre à chaque fois que j'entre quelque part : l'université de Pékin, les logements étudiants, etc. Pas facile d'être étranger en Chine, on ne passe pas inaperçu...

    Mercredi soir, j'ai pris le train pour Chifeng (Mongolie Intérieure, voir carte message précédent), au revoir Pékin, à dans un mois pour la présentation de mon travail à l'université d'agriculture !


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  • Après plus d'un an et 2 mois, me voilà bientôt de retour en Chine.
    Cette année m'a enrichie de nouvelles expériences, de nouveaux amis, de nouvelles langues...
    J'espère que ces 5 mois en Chine seront à la hauteur de mes espérances, et de ceux qui m'y envoient.
    J'arriverai dimanche 8 Mars à Pékin, pour n'aller que le 12 à la campagne où je vais travailler (voir carte ci-dessous). Je vous enverrai des détails plus précis une fois que je serai là-bas.
    En attendant, j'ai des milliers de choses à préparer...

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  • "Il nous a fallu 200 ans pour évoluer après la Révolution française. La Chine a commencé en 1949, la date à laquelle la Grande-Bretagne ainsi que d'autres pays européens étaient encore des puissances coloniales, pratiquant tous les abus inhérents aux puissances coloniales. Il y a seulement 40 ans que nous avons donné la liberté aux colonies. Soyons un peu plus modestes"

    M. Rogge, président du CIO
    Extrait d'un article du Financial Times

     

    Réfléchissez avant de vous faire une idée. En France, beaucoup de gens pensent avec leurs valeurs de gens civilisés, mais qui oublient leur histoire. Il nous a fallu du temps pour en arriver là, et on pourrait laisser les autres faire leur propre histoire sans leur cracher dessus. On peut dire son opinon, mais boycotter ou dire des choses fausses n'est pas une bonne façon à mon avis. Imaginez si nos pays voisins avaient eu le même comportement lors du retour à l'empire après l'installation de la république... On en serait peut-être pas là aujourd'hui.

     

    (suite aux polémiques avant les Jeux Olympiques)


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  • Ce week-end commencent les vacances pour le nouvel an chinois qui est le 7 février. Les chinois se sont déjà donc tous précipités dans les gares pour rentrer chez eux. Le nouvel an chinois est en effet la plus grande fête de l'année, un peu comme Noël en Europe. Ils se réunissent en famille pour le jour de l'an, et vont ensuite visiter les membres de leur famille élargie dans les jours qui suivent. 97244ad1700fff7772dabde76705ff0f.jpgC'est un des seuls moments de retrouvailles pour les familles dont les membres travaillent, ou étudient, le plus souvent très loin, dans les grandes villes.

    Le problème cette année est qu'il a neigé fort dans de nombreuses provinces du centre de la Chine. Ces derniers jours, la neige a entrainé de nombreux retards de trains et d'avions, les gens étant parfois bloqués dans les trains plus d'une journée. Déjà qu'il est difficile d'acheter des billets de train pendant les vacances nationales, c'est encore pire en ce moment... Certains étudiants de mon labo attendent de pouvoir acheter un billet, et continuent donc les expériences, faut de pouvoir rentrer chez eux.

    On ressent donc encore les problèmes dans les transports en Chine : beaucoup trop de voyageurs par rapport aux trains et aux lignes. Les avions commencent à se développer, mais les prix restent très élevés par rapport au train, et ce sont surtout les hommes d'affaires et les gens aisés qui se permettent de prendre l'avion. La majorité des chinois se contentent de prendre le train une à deux fois par an pour aller voir leur famille restée en province, à la campagne...


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