• Le long des routes, on peut voir tout un tas de petits vendeurs ambulants. Soit ils ont des vélos (avec ou sans charrette), soit directement posé sur le sol, sur un tissu, ce qui permet aux vendeurs non autorisés de ranger leur marchandise très rapidement et de s'enfuir en courant. On peut voir un peu partout des gens vendant des fruits et légumes, nourriture en tout genre, vêtements, sacs, bijoux, DVDs contrefaits, vaisselle, pièces détachées d'ordinateur, ou tout autre bric-à-brac auquel nous n'aurions même pas pensé.

    Ces petits marchands s'adaptent à ce que veulent les gens au fur et à mesure que la journée avance. Quand vient l'heure de manger, on trouve toutes sortes de nourritures, des melons sur des pics, des brochettes de viande cuites dans l'huile ou au charbon, un genre de crêpes. J'ai récemment vu une femme qui vendait des brochettes d'œufs de caille. Elle les cuit dans de tous petites loges puis les mets en brochette et ajoute des épices. Je n'ai pas regretté d'avoir goûté, c'est très bon.

    C'est impressionnant de voir toutes les constructions qu'ils peuvent faire pour faire cuire les aliments. Car vous vous imaginez qu'ils ne sont pas reliés à l'électricité, puisque le tout est transportable à vélo et qu'ils s'arrêtent un peu n'importe où pour vendre. Ils ont donc en général un poêle à charbon et placent par-dessus des plaques en métal, qu'ils enduisent d'huile. Tout est fait de bric et de broc, avec des fils de fer pour faire tenir le bidon de charbon ou autre. Ca n'inspire pas forcément confiance, surtout au niveau sanitaire, mais ça fait partie du folklore des pays en voie de développement, qui n'ont pas encore atteint un niveau de sécurité proche du 100%, mais qui du coup ont beaucoup plus de liberté. Il ne tient qu'à vous d'essayer de manger ces nourritures dans la rue ou non, rien ne vous empêche de les éviter. Mais comme les chinois le font, pourquoi pas moi ?

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    " Les tricyles sont la base du commerce de rue.
    Tout à la fois moyens de transport
    et magasins. "

    Maja RaphaëlUne saison à Pékin



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  • Nous sommes en juillet, et l'université de Pékin (Beida) est tous les jours remplie de touristes, chinois bien sûr. Ils viennent de toute la Chine pour visiter Pékin, et passent par la plus célèbre des universités (avec Tsinghua). Quand on voit le paysage, on comprend que les visites touristiques fassent un tour par là. Les bâtiments sont de style chinois, bien qu'ils aient été rénovés. En effet, l'université a été créée en 1898. Dans le parc, il y a même un lac et une pagode, qui sert apparemment de château d'eau à toute l'université. Joli château d'eau !

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    La plupart de ces touristes sont des groupes de jeunes, n'ayant pas encore passé l'examen d'entrée à l'université et rêvant de pouvoir un jour venir étudier ici.

    En effet, le système d'éducation chinois n'est pas tout à fait le même qu'en France. A la fin du lycée, les étudiants ne passent pas le bac mais un concours d'entrée dans les universités, qui ressemble fort au concours pour les écoles d'ingénieur de chez nous. La Chine étant immense, le nombre de jeunes est lui aussi très important, seuls les quelques meilleurs peuvent espérer entrer dans les grandes universités. Ceux qui ne font pas assez bien au concours, soit vont travailler, soit entrent dans des "écoles d'ingénieurs" à la chinoise. Ce sont en fait plutôt des écoles d'apprentissage d'un métier manuel : cuisinier, menuisier, etc.

    Faites donc bien attention quand vous essayez d'expliquer le principe des écoles d'ingénieur françaises aux étrangers. Ca n'est pas si évident que ça pour eux...

     


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  • Puisqu'on m'a pausé la question, je peux éclaircir ce point assez particulier en Chine. Dans la cantine de l'université des Mines, on peut voir près de l'entrée plusieurs aquariums où nagent des poissons, qui se retrouveront bientôt dans vos assiettes. Quand arrive l'heure de manger, il arrive que des poissons soient déjà morts dans l'aquarium et flottent dans l'eau le ventre en l'air. On peut se demander quelle est la raison de leur mort. J'imagine qu'ils sont trop nombreux par aquarium et meurent asphyxiés, mais je me trompe peut-être.

    Un tout cas, il arrive un moment ou le cuisinier vide l'eau c5547801d2ca017f721185486f41a77b.jpgde l'aquarium et attend que les poissons meurent par manque d'eau. Ils sont ensuite envoyés dans les cuisines pour être préparés à différentes sauces. Le meilleur du poisson pour les chinois est la tête, qu'ils mangent avec les baguettes, bien sûr !

    On peut penser que ce n'est pas très hygiénique de laisser les poissons morts avec les vivants. En fait, les poissons sont montrés délibérément aux clients, afin de prouver la fraîcheur du poisson qu'ils vont manger. Quand on y pense, dans nos marchés, les poissons sont étalés morts dans la glace, et on ne sait pas quand ils ont été tués. Ici, on est sûrs qu'ils sont morts juste avant d'être cuisinés... Il n'y a donc pas de quoi être dégoûté, au contraire.

     


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  • Hier, avec une autre française de mon école qui fait aussi un stage à Pékin, nous avons répondu à une enquête dans la rue. Le but est d'améliorer la nourriture chinoise en vue des jeux olympiques. En effet, les étrangers n'apprécient pas toujours les plats traditionnels chinois.

    La plupart des plats sont un peu trop salés, d'où la nécessité du bol de riz (pas salé) pour équilibrer. Mais quand on a compris ce principe, on peut commencer à apprécier leur cuisine...

    Ensuite il y a le problème de la présentation des plats. Les chinois mangent tout, en particulier dans la viande. Ils sont particulièrement friands des têtes de poissons ou des pattes de poulet. C'est assez rebutant au premier abord, je ne me suis pas encore lancée dans l'expérience, ça viendra peut-être un jour. Ca fait un drôle d'effet de voir au milieu d'un plat de poulet une tête entière, sachant qu'ils vont bien sûr la manger...

     


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  • Ca y est, les élèves de première année de mon école sont arrivés à Pékin. Tout comme nous l'an dernier, ils viennent passer un mois ici pour améliorer leur chinois. Ils vont avoir cours de chinois tous les matins et activités, civilisation, visites ou temps libre l'après-midi. Le lundi, ils iront visiter les grands lieux touristiques de la ville (la cité interdite, le palais d'été, la grande muraille, les collines parfumées). J'ai été invitée au banquet de bienvenue cette année. Encore un repas comme les chinois les aiment... J'avais d'ailleurs déjà bien mangé le midi, au restaurant avec les gens de mon laboratoire, une espèce de fondue au poisson.

    Le principe est simple, on fait cuire un poisson entier immergé dans une sauce, puis le plat est posé au milieu de la table. On mange le poisson (avec les baguettes, bien sûr!) mais aussi tout un tas d'aliments, coupés en morceaux, que l'on fait cuire dans l'eau (ou plutôt l'huile) du poisson : pommes de terre, tofu, nouilles, tranches de porc, salade verte et autres aliments non identifiés.

    On dirait que les chinois aiment les fondues. L'an dernier, on avait expérimenté la fondue mongole (on mélange aussi tout ce que l'on veut dans la même eau) et une fondue où on fait cuire des mini-raviolis dans une soupe.


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  • Le week-end, j'ai l'habitude d'aller faire du badminton dans l'université des langues, juste à coté de là où je loges. Dimanche soir, il y avait beaucoup de monde et nous avons dû partager le terrain et jouer à quatre avec des chinois. Ce n'est qu'après deux heures de jeu que je me suis rendue compte qu'ils savaient parler français ! Ca fait quatre mois qu'ils sont ici pour l'apprendre. A y repenser, c'est finalement logique de trouver des gens qui apprennent le français dans l'université des langues de la capitale...8ad1c0054f81fbc0ce596dd764d8908f.jpg

    Nous avons prévu de rejouer ensemble la prochaine fois. Comme ça je vais pouvoir parler un peu français. Mais en fait, comme j'écris souvent des e-mails ou sur mon blog, et que j'apprends le chinois avec un livre français, je n'ai pas du tout l'impression d'oublier ma langue maternelle. Et puis presque tous les chinois que je connais veulent apprendre un peu de français, alors je m'essaie à leur apprendre quelques mots. C'est assez amusant et ça fait beaucoup réfléchir sur les particularités de notre langue.

     


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  • Ce matin, en arrivant à l'université, j'ai vu une épaisse fumée noire sortir d'un bâtiment en feu, à quelques deux cents mètres de mon laboratoire. En m'approchant un peu, j'ai vu que c'était un des nombreux bâtiments en construction de l'université, qui n'allais pas tarder à être fini. Je n'aimerais vraiment pas être à la place des ouvriers de ce chantier, qui ont travaillé pendant des mois le jour et souvent la nuit, et qui voient leur oeuvre partir en fumée.

    Une demi-heure après, j'ai vu des photos sur l'intranet de Peking University : la fumée que l'on voyait est devenue feu, et on entend toujours les sirènes dans la rue. Mais, la vie continue, et on laisse les pompiers faire leur travail.

    Finalement, vers 10h-10h30, le feu est éteint, mais on peut imaginer l'intérieur du bâtiment en pierre. C'est là qu'étaient censés avoir lieu les matchs de ping-pong pendant les jeux olympiques l'an prochain. Vont-ils réparer cet immeuble ou en construire un nouveau ailleurs ? Je l'ignore. J'essaierai de me renseigner un peu plus tard. Pour l'instant, j'imagine que les discussions vont bon train entre les organisateurs des JO et les constructeurs.

    Construire des centaines d'infrastructures en si peu de temps est un vrai challenge pour la Chine, et elle ne veut pas que les autres pays sachent que ses constructions ne se font pas sans incidents. Un des étudiants m'a dit qu'il serait sûrement interdit de parler de ce qui c'est passé dans les médias. La Chine veut garder une bonne image, peut-être pour rassurer les futurs millions de visiteurs qu'ils seront bien accueillis, dans la plus grande sécurité...

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  • Je commence à bien m'habituer à la vie de laboratoire, même si ce n'est pas trop intensif. En fait, mon travail consiste à aider une étudiante dans ses expériences sur la stérilité d'une variété de blé sensible à la baisse de température. Du coup, je peux faire les expériences malgré mes lacunes énormes. J'apprends les techniques avec elle et je l'aide un peu pour la théorie et les calculs.

    En ce moment, nous sommes en train d'essayer de localiser une hormone des plantes (ABA, ceux qui ont fait la prépa se rappellent...) à l'aide d'anticorps. Pour l'instant, les résultats ne sont pas très bons, mais on pense changer de technique… Comme l'expérience dure plus de 8h, nous ne pouvons pas la faire tous les jours. Lorsqu'on ne manipule pas, ou entre deux manipulations (ce qui peut aller jusqu'à 2h), on écrit le protocole et les résultats, commande des produits, etc. Mais ça ne rempli pas du tout les 7h par jour. Je passe donc pas mal de temps à discuter avec les étudiants, à travailler un peu mon chinois, ou à aller sur Internet (quand il marche !). La vie de labo n'est donc pas très stressante, sauf lorsqu'on a des publications scientifiques en anglais à lire et résumer.

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    A part les étudiants et les professeurs, il y a toujours du monde qui passe dans le laboratoire. Une femme de ménage est présente à plein temps dans les 5 salles du labo, qui est donc toujours propre. Mais elle aussi a pas mal de temps libre à errer et discuter par-ci par-là. En plus, des gens apparaissent régulièrement sur les pas de portes, pour livrer du matériel, des documents, changer l'eau du distributeur, amener des bidons d'eau distillée ou même amener des cadeaux des entreprises de matériel pour nous remercier de notre fidélité. Ils ressemblent vraiment à des livreurs de pizza, ça fait un drôle d'effet.

    Même si c'est un peu calme, on y sent toujours grouiller la vie, comme partout en Chine...

     

     


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  • On est fin juin, il commence à y avoir des étrangers partout. Pas seulement des touristes, mais surtout des étudiants, profitans sûrement des vacances scolaires pour venir étudier le chinois dans le pays.

    Dans la cantine de l'université, j'ai vu des américains et des coréens.

    Avant, c'était très rare de croiser des "non-chinois". Maintenant, je me sens moins seule, mais en même temps moins extraordinaire ;-)

     


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  • Comme je l'ai dit avant, le moyen de transport favoris des chinois est encore le vélo. Ils s'en servent pour transporter les hommes, le plus souvent des garçons portant une fille sur leur porte-bagage, mais aussi tout et n'importe quoi. Ce sont de véritables vélos-charettes comme on n'en voit pas (plus ?) en France.

    053b2c67e79dfe7223f8b49435ec70be.jpgIl y a tout d'abord les vendeurs en tout genre, notamment de fruits, qui stationnent le soir le long des routes pour profiter des nombreux passants. Si on se promène le matin (ou que l'on va à l'école ou travailler), on peut aussi voir des gens remplir leurs vélos-charettes de divers aliments devant la plupart des marchands de fruits et légumes. Ce sont sûrement des restaurateurs, vu la quantité...

    Moins lourd mais plus encombrant, nombreux sont ceux qui transportent des grandes quantités de bouteilles en plastique ou tout autre produit recyclable. En effet, les usines de recyclage paient les particuliers qui ramènent les déchets. Du coup, beaucoup de gens (surtout des travailleurs migrants et personnes agées) errent dans les rues, fouillent dans les poubelles publiques, ou vous prennent directement la bouteille vide des mains.

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    On peut aussi voir tout un tas de bric à brac sur le porte-bagage, j'ai vu plusieurs fois des pièces d'ordinateur : un écran ou une unité centrale vogant sur la route au milieu des bus, uniquement tenus par des tendeurs !

    Les chinois n'ont pas non plus peur du poids, les vélos-charettes peuvent transporter des meubles, et même une photocopieuse !!

    N'oublions pas aussi le vélo-ordures. Les employés passent régulièrement pour vider les poubelles publiques, recyclable et non-recyclable, tout ça à vélo bien sûr.
    L'invention du camion n'est peut-être pas si utile que ça finalement... Mais pensons qu'en plein hiver ou lors d'une tempête de sable, ce n'est pas toujours facile de tirer plusieurs fois son poids sur un vélo pas toujours de bonne qualité.

     


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  • Aujourd'hui, j'ai croisé le caméraman de l'an dernier, qui nous avait suivi partout pendant un mois...

    Il ne m'a pas reconnue, mais moi, si  ;-)

     


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  • J'habite au 4ème étage d'un immeuble de 5 étages. En Chine, le comptage des étages commence au rez-de-chaussée, donc le 4ème étage correspond au 3ème en France. 

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    Malgré l'aspect toujours un peu délabré des universités chinoises, j'aime beaucoup les alentours de mon logement. C'est très calme (à part quand on refait la route juste en bas de chez vous mais ça y est ils ont fini) et sûr. Dans la cour entre les deux immeubles, sont plantés des platanes sous lesquels les gens garent leurs voitures. En effet, ce sont surtout des professeurs ou anciens professeurs qui habitent là. Les étudiants logent dans les nombreuses résidences universitaires, que l'on peut plutôt appeler "dortoirs". Ils sont de 4 à 8 personnes par chambre, et même si c'est un peu petit, c'est en fait très convivial. L'espace dans les résidences étant réduit, les étudiants chinois ont l'habitude de travailler dans des salles d'études, équipées ou non d'ordinateurs, ou à la bibliothèque. Dans l'université, il y a aussi des douches communes, pour ceux qui n'en n'ont pas dans leur bâtiment, et une salle où aller chercher l'eau bouillante (l'eau du robinet n'est pas potable) dans leurs grands thermos (qui peuvent garder l'eau chaude pendant plusieurs jours!).

    En bas de chez moi, donc, j'aime m'asseoir sur le rebord du massif de fleurs (très peu fourni, ça n'a rien à voir avec les massifs en France) et lire en profitant du vent et de la relative douceur de la fin d'après-midi. C'est aussi à ce moment-là que les personnes âgées se regroupent pour discuter, toujours avec le sourire (ce n'est pas une exagération que de dire que les chinois rient tout le temps, c'est vraiment très agréable).  J'ai envie de leur parler mais mon chinois ne me permet pas d'entretenir une conversation élaborée, si ce n'est sur d'où je viens, ce que je fais et les choses simples de la vie courante. Finalement, peut-être que c'est suffisant, mais je n'ose pas... Un jour, sûrement, je me jetterai à l'eau, quand j'aurais amélioré ma compréhension orale.

     


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  • " Avant de préparer le dîner, nous passons devant la boulangerie française, dans le quartier de Xidan. J'achète une chocolatine. Le dîner est composé de riz et d'un plat de poulet cuit à la vapeur dans une cocotte en terre avec du vin jaune, ginseng et gingembre. Il y a aussi des légumes verts agrémentés de xiangu (bolets séchés) et un salade de germes de soja. La chocolatine, débitée en tranches, sera dégustée à la chinoise, avec les baguettes, entre deux bouchées de poulet et de légumes. "

    ( Extrait de Une saison à Pékin de Maja Raphaël )


    Cette anecdote montre bien la façon chinoise de manger. Pas d'entrée-plat-dessert, on met tout sur la table et on mange tout en même temps, enfin une bouchée de l'un, une bouchée de l'autre. C'est facile puisqu'on se sert dans les plats directement avec les baguettes... Que le plat soit sucré ou salé n'a pas d'importance. Au contraire, les chinois aiment bien mélanger les saveurs, la preuve dans leurs plats qui combinent souvent sucré-salé, aigre-doux, etc. Le goût n'en est que plus subtil (au bon sens du terme ;-)).

     


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  • Aujourd'hui est un jour de fête en Chine. On y commémore la mort d'un poète-ministre qui, ne supportant pas l'attitude de certaines personnes du gouvernement, s'est jeté dans le fleuve Yangtsé (长江). Après sa disparition, les habitants 472bcd1baed5d78c2642fc14cd244274.jpgdes rives du fleuve déposèrent sur ses eaux des boules de riz entourées de feuilles de bambou, afin de nourrir les poissons pour qu'ils ramènent le corps du poète.
    Depuis, chaque année dans tous le pays, on mange des 粽子 (zongzi en pinyin, "tzong-tze" en français), et certains les déposent dans le fleuve en montant dans des bateaux à tête de dragon. Ces boules de riz gluant peuvent contenir soit une jujube (plutôt dans le nord de la Chine), de la viande (plutôt dans le sud) ou tout autre chose, tels des œufs, des légumes, cacahuètes, etc. Le tout est empaqueté dans des feuilles de bambou, attachées avec des ficelles de diverses couleurs. On en trouve de toutes sortes, mais à la cantine de l'université, il n'y avait que le classique zongzi sucré au jujube, excellent...

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    Pour en savoir plus >>>

     


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  • Même s'ils sont de moins en moins de gens qui prennent le vélo à Pékin, les routes et les garages à vélos en sont encore remplies. 

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    Aujourd'hui, j'ai enfin osé prendre le vélo pour aller à l'université. En effet, il ne fait pas très chaud et le trajet sera supportable. J'avais un peu peur car juste à regarder les cyclistes du bus, on a pas envie d'être à leur place. Finalement, ça n'est pas si difficile, c'est même jouissif. En effet, les grandes rues sont dotées de pistes cyclables, mais qui n'ont rien à voir avec les pistes cyclables françaises : elles sont immenses et séparées des routes par des barrières. Mais elles sont si grandes qu'il faut parfois les partager avec les taxis ou les bus, et c'est là que ça devient sportif, vu le nombre de vélos qu'il peut y avoir...
    Quand on conduit il faut donc toujours faire attention à ce qu'il se passe autour de soi, mais comme tout le monde va lentement, c'est très sécurisant. La circulation en Chine est très dynamique : au lieu de s'arrêter, les gens ralentissent et tout est fluide. On peut passer à moins d'un mètre d'une voiture mais on sait qu'elle ne nous foncera pas dessus. Comme il y a des bus, voitures, vélos, piétons dans tous les sens, tout le monde est habitué à regarder partout et à faire avec, se frayant lentement un chemin quand c'est notre tour ou quand les autres sont arrêtés.
    Ce n'est pas facile de décrire tout ça, il faut le vivre, on a l'impression de faire partie d'une masse, un peu comme un banc de poissons. Il y a toujours quelqu'un qui va dans le même direction que vous, si vous n'osez pas traverser car le feu est rouge mais il y a des bouchons, vous finirez par le faire après avoir été doublé par une dizaine d'autres vélos...
    C'est donc agréable de faire du vélo à Pékin, mais la principale contrainte est la chaleur. Il ne vaut mieux pas sortir lors d'une belle journée. Je ne vais donc pas trop en abuser...

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