• Transport et voyages en Chine

    Transport et voyages en Chine

  • Quand j'étais dans le Henan, j'ai bien sûr voulu voir plusieurs endroits. Apparemment, le plus rapide, c'est le bus (ou mini-bus) longue distance. Le train mets encore plus de temps, en s'arrêtant très souvent. J'ai donc testé bus dans la campagne chinoise. Ca vaut le coup mais il ne faut pas être pressé.

    En effet, le premier jour, je suis allée dans les montagnes Songshan voir le temple Shaolin. Ca a beau être un site touristique, les bus ne sont pas très fréquents. Nous sommes arrivés à la gare et avons pris un bus plus d'une heure après. Au passage, il ne semble pas exister de billet que l'on peut prendre la veille, ou alors les chinois ne profitent généralement pas de cette possibilité. Du coup, on arrive à la gare routière et voit à quelle heure est le prochain bus.

    Le bus part à l'heure, mais avec seulement 3 passagers. Or, le ticket est à 18 yuan (soit 1,8€). Ca semble irréel de faire un parcours de 2h de bus avec 3 personnes. Mais on aura vite compris : la plupart des voyageurs montent dans le bus à l'extérieur de la gare et ne paient que 15 yuan. C'est bien sûr illégal, mais la suite de mon voyage me montrera que c'est presque tout le temps le cas. Le bus fait donc des allers-retours autour de la gare, en criant la destination par la fenêtre (quand pas de policier ou d'officiel en vue) pour prendre les personnes qui veulent. Le bus est à moitié rempli quand il décide d'aller enfin sur la bonne route.

    Mais ce n'est pas fini. A la sortie de la ville, le bus s'arrête au bord de la route à un endroit qui semble être un arrêt connu pour les gens qui veulent prendre ce bus. A la fin, le bus est rempli. Il peut repartir. Nous avons perdu trois quarts d'heure à tourner comme ça.

    Le bus roulant, la personne qui se charge des tickets ramasse l'argent. On s'arrêtera ensuite pour qu'une personne vienne vérifier le nombre de passagers, pendant que des marchands montent pour nous vendre bouteilles ou tranches de melon. Il fait chaud dans le bus, mais quand même. On commence à s'impatienter car, nous, on a pas tout notre temps. On est là que 3 jours pour voir plusieurs endroits...

    On repart encore et cette fois on prend une espèce de voie rapide. Une personne demandera d'ailleurs à descendre au milieu de ce qu'on appellerai autoroute chez nous. Pas de problème, et voilà qu'on s'arrête sur la bande d'arrêt d'urgence. Heureusement qu'il n'y a pas beaucoup de circulation, mais quand même !

    A la sortie de cette voie rapide, le bus s'arrêt une nouvelle fois sur un parking pour donner l'argent des tickets à une autre personne. Le réseau illégal est vraiment bien organisé. Je n'en crois pas mes yeux. C'est la Chine, les gens sont pauvres et feraient tout pour gagner un peu plus, sans parles de ceux qui montent illégalement pour payer 3 yuans de moins.

    Les autres bus que j'ai pris après étaient un peu pareil. Celui pour revenir du Temple a attendu que le bus soit complet pour partir, celui pour aller dans la campagne chez Tong est passé par un arrêt construit dans une cour d'une maison pour prendre des gens, etc. Un avantage est que l'on peut demander à descendre quand on veut. Des fois, on a un peu l'impression d'être dans un taxi collectif. Et ça fait perdre encore du temps... Heureusement que les gens dans le bus sont en général sympathiques. J'en ai même vu parier 5 yuans sur qui trouverait de quel pays je viens.

    Les routes de campagne ne sont pas aussi bonnes qu'à Pékin. Des fois, on se demande même comment un bus peut rouler là sans se crever les pneus. La circulation est elle aussi impressionnante. Les gens doublent sans complexe, et s'il n'y a pas la place, ils klaxonnent. Il vaut mieux ne pas avoir peur, ou ne pas regarder la route. Caractéristique aussi des routes : très poussiéreuses. Ca m'a rappelé les routes d'Egypte. Les plantes, arbres et feuilles mortes sur les bord de routes sont grises de saleté. En effet, la plupart des véhicules sont des camions. Et ça ne s'améliore pas dans les zones d'extraction de charbon...

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    Pour finir, un détail à noter. Dans le bus, on ne passe en général pas des films, comme en France, mais du karaoké. Ca remplace la radio des bus français et pas mal de chinois chantent. J'avais bien entendu dire que les chinois aimaient chanter. Je peux vous le confirmer...


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  • Ce week-end, je suis allée faire un tour dans le Henan, province du centre-est de la Chine, province d'origine de Tong.

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    Nous sommes donc partis jeudi soir de Pékin pour arriver à Zhengzhou, capitale de la province, après 11 heures de train (mais les trains-couchette c'est vraiment pas fatiguant).

    Le premier jour, nous sommes allée voir le Temple Shaolin (mes photos). C'est un grand domaine au coeur des montagnes, 8b619ccfae1be66ac4c8fa316b8b64e5.jpgavec plusieurs temples et une école de kungfu. Ca change vraiment de Pékin de se retrouver en pleine nature. pour peu qu'on s'éloigne un peu du chemin principal, on n'a pas l'impression d'être envahi de touristes. Le style est toujours un peu le même mais peut-être pas les mêmes couleurs. Il y a aussi la forêt de stèles qui change pas mal. En bref, une visite intéressante et surtout très agréable...

    Le deuxième jour, direction la campagne, près de Pingdingshan, là où vit la famille de Tong. Je suis contente d'avoir vu l'agriculture en Chine, même si ce n'est qu'une infime partie. C'est quand même mon sujet d'étude et ça aurait été dommage de rester 7 mois en Chine sans en avoir un aperçu. J'ai aussi pu me faire une idée de la pollution, même en dehors des grandes villes, due aux très nombreux camions sur les routes et aux mines de charbon.

    A la campagne, j'ai eu vraiment froid le soir. A Pékin, il y a au moins la chaleur de la ville et des voitures. Il n'y avait bien sûr pas de chauffage, et l'eau chaude est celle que l'on fait bouillir soi-même. Mais c'était très plaisant de voir des gens finalement accueillants, même s'il ne faut psa avoir peur des regards curieux et intrigués de ceux qui n'ont sûrement jamais vu un étranger en vrai.

    Le troisième jour, retour à Zhengzhou pour voir quelques amis puis train jusqu'à Pékin pour arriver à 23h. Seulement 5 heures de train cette fois mais assis. Le train est très moderne et aussi inconfortable que les avions. Je n'ai pas réussi à dormir et prendrai désormais toujours le train de nuit en Chine. Au moins on arrive en bonne forme même si c'est 2 à trois fois plus long...


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  • On voit que le gouvernement chinois veut inciter les gens à prendre le bus, malgré les bouchons et les bus surpeuplés (même s'il y a beaucoup beaucoup de lignes, et qui passent très régulièrement).

    L'an dernier, il fallait payer 1 à 2 yuans pour prendre le bus. Cette année, ils ont créé une carte avec laquelle on ne paye que 0,4 yuan, ou même 0,2 pour les étudiants (chinois). Résultat : plus de gens qui prennent les transports en commun, et suppression petit à petit des vendeurs-de-tickets-régulateurs-dans-le-bus. Dans les bus à trois portes, on rentre par une porte et descend par 2, au lieu monter par deux et descendre par une comme avant. Ca permet de ne mettre qu'une seule personne pour contrôler que chacun passe sa carte ou achète un ticket. C'est une tache pas toujours facile vu la quantité de gens qu'il peut se compresser dans un bus en heure de pointe. Dans certains bus à une entrée et une sortie, il arrive qu'il n'y ait personne d'autre que le conducteur, et les gens sans cartes (très peu, vu la différence de prix) mettent les billets dans une urne.

    Je ne m'en étais pas vraiment rendu compte parce que je vais en vélo à mon labo, mais depuis une semaine que je dois y aller en bus, il m'arrive souvent d'abandonner et d'aller à pied. Si je prend le bus, il me faut marcher jusqu'à l'arrêt, attendre un bus dans lequel il est possible de rentrer (les gens se compactent à mort pour monter quitte à empêcher la porte de se fermer, mais ils n'abandonneront pas et ne sortiront pas pour laisser le bus partir, c'est aux gens dans le bus de faire un effort pour qu'ils montent), puis remarcher jusqu'à chez moi. Du coup, si on rajoute en plus les bouchons, c'est très souvent plus rapide de rentrer à pied. Je mets 40 minutes à pied, alors qu'en bus, c'est entre 20-25 minutes si tout va très bien, à plus d'une heure si la chance n'est pas là. 

    On apprend donc à choisir les lignes où il y a le moins de monde, et on est content quand il y a deux, voire trois bus identiques à la suite. On a une chance de rentrer et pouvoir respirer librement une fois dedans (quoi que). La seule façon d'être tranquille dans un bus est d'arriver à avoir une place assise. Ce n'est pas impossible car le turn-over est souvent rapide. Par contre, il faut être à l'affut parce que les gens se jettent littéralement dessus. Des fois, ils essaient de s'assoir avant même que vous soyez debout, histoire d'être sûrs de ne pas se faire piquer la place...

    En bref, vive le vélo, même s'il fait froid !

    ***********

    Autre "amélioration" sûrement due à l'approche des jeux olympiques. Les bus ne l'ayant pas encore se sont tous vus rajouter un ou deux écrans de télé, afin que les voyageurs puissent suivre en continu les épreuves pendant les JO, même lorsqu'ils se déplacent. Pour l'instant, ils servent donc à distraire les passagers du bus, enfin ceux qui peuvent le voir. On y voit parfois des photos des embouteillages en peu partout dans Pékin, pour vous donner une idée du temps qu'ils vous faudra pour rentrer chez vous... Non, il ne faut pas se décourager ! (Mais je suis contente de pas habiter loin de mon labo)

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  • Prendre le train en Chine n'est pas une mince affaire. C'est tout un nouveau monde, différent des habitudes françaises de maintenant.

    J'ai pris le train deux fois en cette semaine de vacances. La première fois pour aller à la Grande muraille, la seconde  fois pour revenir de Shanghai (et oui, nous y étions allés en avion, mes parents n'ayant pas vraiment le temps de passer une journée dans le train).

    Pékin - Grande Muraille

    Nous avons pris un train à 8h15 mais on ne peut pas acheter le billet à l'avance. Nous avons eu d640719792dce7b9852eb69c6dc2aee9.jpgbeau arriver à la gare à 7h30, il n'y avait plus de place assise. Nous avons donc eu des places debout pour 3,4 € par personne, et un voyage de 1h45. Ca va, ce n'est pas trop long, mais il faut encore de la force pour monter la muraille ensuite.

    Dans le train, beaucoup de gens debout mais pas autant que dans les bus, on peut encore bouger et respirer librement (sauf quand des gens se mettent à 3 ou 4 pour fumer dans l'inter-wagon, soit là où nous étions). Chose assez étonnante aussi, des banderoles typiques chinoises rouges vous accueillent dans le train. Le train ne va pas vite, et encore moins quand on arrive dans les montagnes : au moment où on longe la route, les bus vont plus vite que nous !

    Puis, premier arrêt dans les montagnes, à une gare où 3 personnes montent. Le train reste à quai 20 minutes sans que l'on sache pourquoi. Est-ce normal ? Personne ne sait. Puis on repart pour aller un peu plus haut. Arrivée à 10h, puis ascension de la Grande muraille (seconde fois pour moi). On rentrera en bus, ce qui n'est pas forcément plus rapide vu les bouchons qu'il y a eu à la sortie.

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    Deuxième expérience de train : Shanghai - Tianjing - Pékin

    En Chine, on ne peut pas acheter un billet de train plus de deux semaines avant et il faut se déplacer soi-même à la gare pour l'acheter. Nous sommes donc allés à Pékin quasiement le premier jour possible et il n'y avait déjà plus de tickets de retour de Shanghai pour la fin des vacances (en même temps quelle idée de voyager en même temps que tous les chinois !!). Du coup, nous l'avons fait acheter par un ami à Shanghai, et ce n'a pu être que le lundi soir, et pas le week-end. Tant pis, je raterai un jour de stage...

    Ce n'est qu'au moment de racheter les billets à l'ami de Tong que nous nous sommes aperçus que c'était des places assises dur. Comme je devais travailler le mardi matin, nous avons essayé de changer les tickets pour des couchettes, quitte à payer plus cher. Il n'y en avait bien sûr plus, même le jour même (des gens viennent se faire rembourser, ce qui libère certaines places des fois), du coup nous avons opté pour un billet direction Tianjing, ville portuaire juste à côté de Pékin. Il faudrait ensuite prendre un autre train mais rapide, en une heure cette fois.

    Autre précision, quand on achète un billet, on ne sait pas exactement combien de temps il va mettre. Ce n'est pas écrit sur le billet. Enfin, on est quand même sensés arriver le matin.

    Arrivés bien en avance à la gare pour prendre le train, on suit les panneaux et se dirigent vers la salle d'attente spécifique de notre train. Il y a tellement de gens en Chine qu'il faut beaucoup de salles d'attentes, et pas question d'aller sur les quais avant le départ du train. Vingt minutes avant le départ environ, les contrôleurs ouvrents les barrières menant aux quais et laissent passer les gens au compte goutte, en poiçonnant les tickets. On remontre aussi les tickets au moment de monter dans la voiture où on a notre place.

    Une fois dans le train, ça ne change pas beaucoup des trains couchettes français, à part que les 6 lits ne sont pas séparés du couloir par une porte. D'ailleurs ce n'est pas vraiment un couloir, il y a en face de chaque "compartiment" une mini-table avec deux strapontains. Les gens peuvent donc regarder le paysage sans être debout dans le couloir (sauf que la nuit on voit pas grand chose). Les lits sont confortables, malgré que ce soit des "durs" (je prends ça pour un équivalent 2ème classe). Il y même la télévision dans chaque "compartiment", un peu comme dans l'avion. Une fois partis, un contrôleur passe et échange nos billets contre une plaquette en métal avec le numéro de lit. Ils mettent le billet dans un espèce de livret où ils voient où les gens s'arrêtent. Chaque page correspond à un compartiment. Ils vérifient comme ça si toutes les places sont prises, viennent vous réveiller lorsqu'on approche votre arrêt pour vous rendre votre billet. Très pratique pour pas rater la station...

    Finalement, nous avons dormi de 8h du soir à 6h du matin, sans encombres. Le train s'est arrêté en chemin dans tout un tas de gares. Et oui, bien qu'il y ait marqué "très rapide" sur le billet (特快), il a quand même mis 16h alors que les plus courts peuvent en mettre 11. Enfin, je pense à ceux qui montent en route et qui doivent prendre le train en pleine nuit.

    Arrivés à Tianjing, on sort du train et il faut de nouveau montrer son billet pour pouvoir sortir de la gare. Billet que le contrôleur nous a rendu juste avant, contre la fameuse plaquette métallique. Décidemment, les chinois nous battent de loin dans la lutte contre la fraude. C'est tout simplement impossible. La contrepartie est beaucoup plus d'emplois...

    J'ai déjà parlé du train Tianjing-Pékin très moderne, ce qui nous a fait arriver chez nous après un total d'environ 21h de trajet.

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  • De retour

    Ca y est, je suis revenue hier après quelques péripéties pendant le voyage.

    En effet, na pouvant acheter le billet de train depuis Pékin parce qu'il y en avait plus, nous l'avons fait acheter par un ami à Shanghai. Or, ce n'est que samedi qu'il nous a dit qu'il n'avait trouvé que des places assises, pour les 13h de train Shanghai-Pékin (départ le soir arrivée le matin). Aïe, on avait prévu de dormir dans le train et moi d'aller au labo le matin en arrivant. C'est pas facile de bien dormir assis dans un train, sûrement moins confortable que nos TGV.

    Du coup, lundi matin, petit tour à la gare pour essayer de trouver mieux. Le mieux, donc, est un train couchette, mais pour Tianjing, ville portuaire à 1h de train à l'est de Pékin. Départ à 17h donc on espérait arriver assez tôt, c'est un peu plus loin, donc une heure de plus. Finalement, on est arrivés à 9h15 du matin, soit plus de 16h de voyage. Mais au moins, on dort très bien dans les couchettes 2ème classe chinoises...

    Arrivés à Tianjing, il a fallu chercher comment aller à Pékin le plus vite possible. Ne savant pas où aller, nous avons commencé par voir les bus, et se faire racoller par des mini-bus Tianjing-Pékin, mais finalement il n'y en avait plus à ce moment-là. Le mieux est donc le train, même s'il faut attendre un peu. Du coup, re-direction la gare pour voir qu'un train venait juste de partir, le prochain dans plus d'une heure. Dommage, raté de peu ! Tant pis, on a acheté les billets et attendu 10h50.

    Le train Tianjing-Pékin est très moderne, il ressemble à nos TGV français (même s'il va moins vite), et il y a beaucoup plus de place à l'intérieur pour les passagers, et il y certains aspects de l'avion. Arrivés à Pékin vers midi, il faut encore prendre le métro, qui au passage a changé de tarif pendant notre absence: 2 yuans où que l'on aille !! Avant c'était 3 yuans pour les deux lignes du centre et encore 3 si on prend le métro de banlieue. Soit 6 yuans pour aller de chez moi au centre, contre 0,8 yuan en bus... Le prix divisé par trois, je sens que je vais le prendre plus souvent maintenant !

    13h30, enfin de retour chez soi, ça fait du bien.

     

    Première impression : Pékin vs Shanghai

    La banlieue de Shanghai vue d'avion ressemble à un jeu de construction, une succession d'immeubles de taille croissante. Quand on se balade dans le centre, Shanghai est plus moderne mais moins harmonieuse que Pékin. Les gens sont plus nombreux et le bruit de fond semble plus élevé. Les immeubles sont beaucoup plus hauts et modernes, tirant vers le style occidental. Il y a aussi une grande partie des immeubles de style européen, construits lorsque Shanghai était aux mains des étrangers.

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    Au niveau de l'agriculture (vu d'avion ou de train), Shanghai possède beaucoup plus d'eau qu'à Pékin. On voit un maillage serré de canaux d'irrigation, les villages sont en ligne le long de ces canaux. A Pékin ils étaient groupés, il n'y avait pas d'irrigation car les cours d'eau sont peu nombreux. Pékin est une ville singulière du fait qu'elle n'est pas traversée par un fleuve. On sait bien que le nord de la Chine a toujours eu moins d'eau que le sud. Il y a plusieurs siècles que les chinois ont construit un canal du fleuve Yangtsé (alimentant le sud) au fleuve Jaune (dans les plaines du nord) afin de déplacer les denrées alimentaires complémentaires mais aussi faire des transferts d'eau d'une région déficitaire (nord céréalier) à une région excédentaire (sud rizicole). Aujourd'hui, le débit du fleuve Jaune ralentit dangereusement du fait de l'utilisation croissante de son eau et du réchauffement climatique. Le climat de Shanghai diffère aussi de Pékin en ce début octobre : très humide (et chaud) au sud et sec au nord. On se rend bien compte de la différence une fois arrivé à Pékin où on sent sa gorge se sécher alors qu'à Shanghai l'atmosphère était trop lourde (en plus des 10°C de plus).


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