• Mes parents arrivent demain et on va ensemble visiter Pékin et Shanghai. Je REVIENS AU PLUS TOT LE 8 OCTOBRE (je n'ai pas encore acheté le billet retour et apparemment ça n'est pas facile : ce sont les vacances nationales en Chine et tous les endroits sont remplis de touristes, tous les trains remplis)

    En Chine, un billet de train ne peut pas s'acheter à l'avance. Il faut aller dans la gare quelques jours avant et si on arrive trop tard il n'y en a plus. En fait, il y a beaucoup plus de gens qui veulent le prendre que de places. Comme disent tout le temps les chinois eux mêmes : "中国人太多了! " (Les chinois sont trop nombreux). Se rajoute à ça le fait que des gens achètent plein de billets d'un coup pour les revendre ensuite en faisant monter les enchères...

    Bref, mieux vaut ne pas aller là où tout le monde veut aller, au moment où tout le monde veut y aller. C'est raté pour cette fois...

    Alors, à dans un peu plus d'une semaine !

    Je vous montrerai les photos, Shanghai s'annonce très différente de Pékin. On va voir...

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  • Je reparle de cette fête qui a eu lieu mardi dernier. Je trouve qu'elle est très bien présentée su le blog Paris-Beijing. Allez y faire un tour.

    Pour ma part, j'ai surtout mangé les gâteaux offerts par les entreprises, directeurs, amis dans mon labo. C'est un de mes gâteaux préférés en Chine, un des rares réellement sucrés. D'ailleurs beaucoup de chinois les trouvent très ou même trop sucrés...


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  • J'ai vu que Carole parle de foot dans son blog alors pourquoi pas moi ?

    Il y a une chose étrange quand on regarde le football à la télé en Chine : ce sont des filles qui jouent. C'est en voyant ça que je me suis rendue compte qu'en France on voit les hommes tout le temps et presque jamais les compétitions d'équipes féminines. Pourtant, il y en a autant.

    La raison ? L'équipe fille chinoise est forte alors que l'équipe homme n'a pas de bons résultats en international. Tout le contraire de la France. On ne montre que là où on est forts...

     
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  • " Harry Potter en Chine Venu d'Angleterre via les USA, le premier film d'Harry Potter bat tous les records d'audience en Chine : deux cent copies vendues à travers vingt villes et deux millions d'euros collectés dans la première en cinq jours. Pour les fans chinois (rejoignant ceux d'ailleurs), c'est la mode passion, (…).

    Seize mois avant, pourtant, à la sortie groupée des premiers tomes du livre, un pédagogue prédisait l'échec : « Ces balivernes de sorciers et de chouettes ne nous disent rien. L'Occident doute de son avenir et se réfugie dans ses fantômes. Mais nous, nous n'avons pas besoins de ce genre d'exutoire. »91e071df7e1e2ef3b9dd2d8cd0a63e93.jpg

    En fait, la hantise des responsables était de voir briser, au profit de l'étranger, le monopole socialiste de l'art et de la morale face aux jeunes. Les diffuseurs du film craignaient une interdiction pure et simple, sous prétexte d'apologie de la superstition et des sectes. (...) C'est alors que s'est produit l'incroyable : au ministère de la culture, des hommes tels Zhong Jiehua, expert en littérature enfantine, ont défendu le jeune sorcier : « Le rêve créatif, voilà ce qu'il faut à nos enfants, stressés de trop de devoirs et leçons ! »

    D'autres témoignages apparurent alors, tel le jeune Xu, doublure vocale du héros dans le film : « Harry, c'est un type super, il est courageux, sympa, et il aime ses parents ! »

    De l'Institut du cinéma de Pékin, Hao Jian produisit un argument subtil et imbattable, pour imposer le personnage d'importation : « La Chine n'a pas attendu J. K. Rawlings pour se doter d'une riche littérature fantastique. Tout est déjà dans notre roman national, Le Voyage à l'Ouest : dragons, monstres sanguinaires, apprentis sorciers, vol humain dans les airs... Harry Potter ne fait que copier la Chine. » Par cette approche nationaliste, le cinéaste brossait les idéologues dans le sens du poil : une fois Harry Potter remaquillé en Sun Wukong, le singe sorcier du Voyage de l'Ouest, sa légitimité devenait discutable. (…)  "

     Eric Meyer
    L'enfance chinoise importe ses rêves
    11 février 2002
    Article extrait du livre Voir le Chine du haut de son cheval

     

    Tous les films sont sortis en Chine, sans censure je crois (contrairement à Pirates des Caraïbes 3 dans lequel certaines scènes à Singapour ont été enlevées, sous prétexte de donner une mauvaise image du peuple chinois). On trouve 9cfe38cd610dabc95bf6297f92863c00.jpgaussi les livres en chinois, anglais ou autres dans les librairies. Le tome 7 en anglais est d'ailleurs au même prix que partout dans le monde, ce qui signifie très cher pour les chinois. On trouve en général des livres format poche entre 10 et 50 yuans, ou un peu plus chers pour les très gros, au contenu spécifique ou les livres importés. Le dernier Harry Potter se vend à 260 yuans environ (équivalent aux 26 euros en France). Il est donc tout à fait logique qu'une version illégale circule sur Internet, pour tous ceux qui veulent le lire mais ne peuvent pas se l'offrir.

     


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  • Comme j'en ai parlé peu après être arrivée à Pékin, je vous montre (enfin !) une photo de ces marchands de fruits qui jalonnent les routes des banlieues. Dans le centre, ce sont plutôt des petites boutiques, ça fait plus civilisé, mais beaucoup moins chaleureux !

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir.

     


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  • Pour la fête de la mi-automne, chaque année, les chinois mangent, mais surtout s'offrent des gâteaux appelés "de la lune" (月饼 yue bing). En effet, cette fête est un jour de pleine lune. La date est fixée selon le calendrier lunaire, calendrier traditionnel chinois, et change donc tous les ans (tout comme les anniversaires des gens !!). Cette année, c'est le 25 septembre, soit mardi prochain.

    Tout comme en France pour Pâques ou Noël, l'hystérie commence bien avant le jour J. On peut voir des gâteaux de la lune vendus partout depuis le début du mois. Dans les supermarchés, des étalages entiers leur sont consacrés, avec des boîtes magnifiques ou simplement un emballage plastique, le prix variant de 2 yuans (0.2 euros) l'un à 300 voir 500 yuan la boîte de 8 ! Toutes les universités fabriquent les leurs et les vendent aux élèves et aussi à l'extérieur.

    On voit un peu partout des gens marchant ou à vélo avec un ou une dizaine de sacs décorés refermant la fameuse boîte en métal elle aussi décorée, contenant 4 à 10 yue bing.

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    On en trouve de tous types, avec des contenus divers et variés. Les normaux sont avec des oeufs ou des fruits secs, mais j'en ai aussi vu au poisson, fruits de mer, viande, thé, ou même vin rouge ! Je pense que je vais me lancer, juste pour voir.

    Je pense que si vous allez dans les quartiers chinois en France en ce moment, vous trouverez ces gâteaux facilement. Si vous avez l'occasion, essayez. Les gâteaux chinois ne sont en général pas terribles car ils ne sont pas habitués à manger aussi sucré, mais ceux-là font exception et se mangent très facilement...


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  • 0807855e9ba9c6854820053a9a05c41e.jpgCa y est, le bâtiment commencé l'an dernier sous nos fenêtres est fini. Du coup ils en commencent un autre juste à côté.

     

     

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    C'est un dortoir pour les étudiants et il a été occupé dès la fin des travaux, rentrée oblige. Pour ceux qui ont été dérangés par le bruit la nuit l'an dernier, voici les photos du tout nouvel immeuble (cliquez pour agrandir).


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  • Ceci n'est pas le code officiel, mais ce que j'ai pu observer en allant en vélo au labo tous les matins.

    1) Le feu rouge, c'est pas pour les gens qui tournent à droite.

    2) Quand c'est mon tour, j'avance au maximum, afin de bloqer tout le monde ensuite. Mais c'est moi qui serait passé en premier.

    3) Je klaxonne non pas pour montrer mon énervement mais simplement pour dire que je suis là, "attention, je passe !".

    4) Je m'occupe de ce qui est devant moi, pas de ce qui est derrière, c'est à eux de faire attention. Si quelqu'un veut passer, il klaxonne.

    5) Je m'occupe de ma propre sécurité, comme chacun fait de même, tout le monde est protégé.

    6) S'il y a la place, je passe.

    7) S'il n'y a pas la place de passer, j'avance lentement jusqu'à ce que les autres bougent un peu et que l'espace soit suffisant pour que je m'engage (vaut pour les vélos surtout, mais aussi les voitures et les bus).

    8) Si quelqu'un devant moi s'engage, je me dépêche de le suivre de près pour passer moi aussi, les gens derrière moi feront de même (valable surtout pour les vélos qui passent entre les voitures, les bloquant parfois plusieurs minutes).

    9) Je suis un taxi donc je peux m'arrête n'importe où et n'importe quand, et redémarrer sans prévenir. Aux autres de faire attention. Mais je vais quand même doucement pour ma propre sécurité.

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    Bref, le résumé du comportement des chinois, c'est chacun pour soi, mais tout en sécurité quand même. De toutes façons, aux croisements, il y a tellement de bus, voitures, vélos, piétons partout qu'il est impossible d'aller vite. Tout se passe en douceur.

    Des fois ils sont quand même un peu stupides. Un matin, il a fallu 10 bonnes minutes pour débloquer un croisement où chacun avait avancé au maximum, du coup tout le monde s'est retrouvé bloqué. Et pas question de reculer... Heureusement qu'un agent de police est passé par là.
     

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  • Hier était un jour un peu spécial pour les étudiants. La rentrée ayant eu lieu, une coûtume veut qu'on souhaite une bonne année scolaire aux professeurs.

    Dans mon labo, les étudiants ont passé la matinée à aller dire leurs voeux aux différents professeurs retraités. Ils le font à la place du professeur Bai (mon maître de stage et responsable du labo), qui est occupé. Si j'ai bien compris, ils sont allés directement chez eux, quelque chose que l'on ne fait pas en France. L'après-midi, pendant la réunion hebdomadaire, les élèves ont offert un gros bouquet au professeur, avec une petite carte de voeux signée de tous les élèves. Pour l'occasion, la carte de voeux est vendu avec le bouquet.

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    En rentrant chez moi en fin d'après-midi, il y avait un attroupement devant mon immeuble. Ils venaient voir le professeur qui habite au deuxième étage pour lui apporter un cadeau.

    Les élèves du laboratoire de Tong avaient eux dîné avec tous les professeurs au restaurant la veille. Les élèves dans une salle et les professeurs dans l'autre.

    Aujourd'hui, on peut toujours voir un peu partout des affiches de bonne fête des professeurs dans le bâtiment de mon laboratoire. C'est une fête qui n'existe pas en France, peut-être que l'image du professeur est différente en Chine. De ce que je peux voir, les élèves sont assez familiers, mais ce sont des élèves en master dans un labo. Ils passent plusieurs années avec le même professeur, ça doit créer des liens.

     


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  • " Voici venu le temps des friandises hivernales, que l'on savoure pour se réchauffer sur les lacs gelés, dans les ruelles, sous le soleil et le vent. Plaisir de trois sous, pris debout en bavardant avec le voisin, bonheur fugace et éphémère. Mais ces délices s'adaptent mal aux temps modernes.

    La brochette d'agneau à la braise est bannie depuis l'an 1999, sacrifiée à l'autel de la propreté de l'air – elle survit en catimini dans quelques kiosques munis de simulacres de hotte aspirante. La brochette d'azeroles caramélisées (pommes d'amour) fait gronder le législateur, fâché avec les poussières de l'air, qui menacent de ternir leur vernis de caramel rouge : il impose au camelot de cacher sous un sac en plastique son arbre de Noël de piques écarlates plantées sur son porte-bagages...

    Dernier sur la liste des plats à abattre : la patate douce sous la cendre se voit reprocher son brasero de fortune – un baril recyclé. « Et s'il avait contenu goudron ou pesticides ? » objectent les services d'hygiène.

    Ce rejet simultané des friandises hivernales, qui avaient survécu aux bouleversements du siècle dernier, interpelle. Il n'est pas dû au hasard. Il exprime l'affaiblissement, voire la fin du goût du risque – et avec lui, du goût tout court.

    La Chine qui s'enrichit et se modernise voit dans l'Amérique, son premier client et investisseur, la clé de sa richesse future et son nouvel arbitre des élégances gastronomiques. Après avoir fait ses heures de travail à l'usine américaine et cédé à l'esclavage de la pub yankee, elle balance ses humbles plaisirs d'hier au profit des snacks yankees, McDo, Kentucky Fried Chicken ou Pizza Hut, arrosés bien sûr de Coke ou de Pepsi.

    (...) Enfin riches, le citadin tire un trait sur son passé trop pauvre – il met aux ordures, avec ses vieux jouets, ses saveurs d'enfance.

     Eric Meyer, 28 octobre 2002

     

    On peut encore voir pas mal de choses à manger vendues dans la rue et c'est vrai qu'au niveau sécurité alimentaire ça a pas l'air terrible. Mais comme il y a toujours plein de gens autour qui en mangent, ça donne envie de tester, on se dit que ça doit être bon. Alors on teste, mais toujours avec cette impression de risque, "si je suis malade, tant pis, mais au moins j'aurais goûté".

    Ca serait quand même dommage d'interdire tous ces petits vendeurs qui donnent un aspect très accueillant et famillier aux immenses rues de Pékin. Et les gens peuvent aller au supermarché s'ils préfèrent.

    Au niveau de l'environnement, j'ai aussi lu que le fameux canard laqué n'est plus cuit au charbon mais dans des fours électriques. Le chou doufu, ou tofou puant (qui mérite bien son nom), n'est plus fabriqué que dans des usines, ce qui évite les mauvaises odeurs des petites fabriques familiales d'avant. Il faut choisir entre le goût et la suppression du risque. 

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  • Ce week-end, je suis allée me ballader à la Colline de charbon près de la Cité Interdite. J'ai été très étonnée car je m'attendait à l'endroit touristique que j'avais vu rapidement l'an dernier. Je suis pas rentrée par le même endroit et aprsè quelques pas j'ai entendu de la musique. Du coup je me suis rapprochée des gens rassemblés, autour d'une chorale qui semblait improvisée, mais les gens avaient des cahiers. A quelques dizaines de mètres des musiciens et des gens qui dansent. Ce sont beaucoup des personnes âgées mais dans le public, il y a toutes sortes de gens, dont 2-3 étrangers passant par là. Je me demande si aujourd'hui est un jour spécial ou si c'est comme ça tous les dimanches.

    Finalement je continue et vois des accordéons un peu partout avec plus ou moins de personnes autour chantant (pour voir à quoi ça ressemble >>>). On marche quelques mètres et la musique change. C'est très agréable, en plus dans le cadre du parc. En montant la colline pour accéder à la vue, les différents chants se mêlent, c'est assez irréel. Je ne m'imaginais pas du tout ça en venant, en général, les parcs et collines sont très calmes à Pékin.

    En haut de la colline, un chinois me dit qu'en fait, c'est comme ça tous les jours. Les personnes âgées retraitées passent leur temps ici. Les chinois aiment chanter... Ca me confirme une chinoise en France qui m'a un jour demandé pourquoi les gens ne fredonnaient pas beaucoup dans la rue en France. Il y aussi qu'en Chine, lorsqu'il y a une chanson dans un film ou une pub, il y a toujours les paroles qui défilent en même temps. Pourtant j'avais pas eu l'impression d'entendre les gens chanter dans la rue avant... Peut-être que c'est différent dans la capitale, comme en France, on doit plus facilement voir les gens chanter en province qu'à Paris !

      

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    © Bruno Dalannoy

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  • A Pékin, ça fait des années qu'il y a des travaux partout, tout le temps. D'abord pour la rénovation et parce qu'il faut toujours plus de logement, mais ça s'est accéléré avec les jeux olympiques. Partout, on détruit du vieux pour faire du neuf. Soit, on détruit du 1-5 étages pour construire du 10-20 étages. Ce qu'il y a de bien c'est que les immeubles ne sont pas gigantesques. Ils ne sont en général pas très hauts mais plutôt larges. Et souvent les ils s'élèvent au milieu de bâtiments plus bas, ou alors les immeubles sont bien espacés. Du coup on n'a pas l'impression de gigantisme et l'architecture est très claire. A part les bâtiments anciens qu'on ne détruit plus et ceux qu'on restaure, on peut dégager un style chinois récent dans les immeubles (photos).

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    Avec tous ces travaux pour construire des immeubles ou rénover les routes et infrastructures, il n'y a presque pas un endroit à Pékin où il n'y a pas de travaux (même sur la place Tian'anmen ils sont en train de rénover le mausolée de Mao). Du coup les chinois en ont un peu marre des travaux. Au bout de trois mois ici, je les comprends. Mine de rien, il y a toujours un bruit de fond et il faut souvent éviter les gens en train de travailler, passer par des chemins détournés en ne sachant souvent pas où ça mène. Il y aussi le problème de la poussière sur le sol et donc lorsqu'une voiture ou un camion passe, il faut ne pas respirer et fermer les yeux. De même lorsqu'une route est en train d'être refaite, cette odeur de bitume chaud est horrible. Bref, il paraît que les travaux sont plus importants en été, surtout le soir et tôt le matin, j'espère qu'avec l'automne ça ira mieux. L'immeuble de l'an dernier à côté du centre où on logeait est presque fini, mais ils commencent un autre juste derrière chez moi... Ca donne vraiment envie de revenir après les jeux pour voir comment ça fait un Pékin sans (ou avec peu de) travaux. Je me rappelle de Bordeaux quand ils ont fini les travaux dans le centre, c'est vraiment agréable de se promener...

     


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